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21 Octobre 2019
Bienvenue dans Rollback to the Future ! Prenez place dans le train qui va nous permettre de revenir sur l’histoire des parcs d’attractions. Abaissez vos lap-bars, gardez vos pieds, mains et belles-mères à l’intérieur du véhicule et accrochez-vous, on effectue un rollback dans le passé !
Fleur de lance du groupe CDA, le parc Astérix se positionne fièrement dans le paysage français comme un des plus grands parcs. Techniquement implanté dans l’Oise, dans la région des hauts de France, le parc reste néanmoins très proche de la région parisienne et de Disneyland Paris, souvent considéré comme la Némésis du parc Astérix.
Le parc, comme son nom l’indique, est adapté de l’univers d’Astérix le gaulois, BD qu’on ne présente plus de par son succès avec 370 millions d’exemplaires vendus, une traduction en 111 langues, 8 dessins animés (plus un téléfilm), 4 films « lives » et 2 films d’animation. Plus un parc d’attractions bien entendu, sinon cet article n’aurait aucun intérêt …
Ouvert en avril 89, le parc fête cette année ses 30 ans. 30 ans que nous allons passer en revue dans cet article.
Accrochez-vous, c’est parti !
Les prémices :
Crée en 1959 par Albert Uderzo au dessin et René Goscinny au scénario, Astérix est une des BD francophone les plus connues au monde. Fort de ce succès, différentes adaptations ont vu le jour vers le milieu des années 60 dont une première tentative de parc d’attractions !
Et oui, en 1967, les auteurs ont donné leurs accords pour l’utilisation des personnages pour ce qui était le parc de loisirs « Vacances avec Astérix » à Nice, proche de l’aéroport.
Malheureusement, très peu d’informations sont disponibles sur cette 1ere ébauche de parc. A priori, il ne s’agissait que de quelques huttes issues de la BD, et je suppose de quelques acteurs, mais rien n’est moins sûr. En tout cas, le résultat n’était pas à la hauteur de l’avis d’Uderzo et Goscinny, et ce parc temporaire (à en croire la photo ci-dessus) n’a fait qu’une saison, si toutefois il a ouvert.
Étonnamment, pendant cette même année 1967, Astérix sera présent à un autre endroit. Au parc floral de la source, à Orléans, se tient les Floralies internationales d'Orléans. Cette grande exposition (de fleurs donc) aura un grand succès, notamment grâce à sa déclinaison Floralix.
Normalement vous avez fait le rapprochement. Et oui, durant cet événement sera monté un village gaulois très inspiré de celui de nos héros, et une statue d’Astérix sera même érigée à l’entrée de ce dernier.
Disneyland, déjà.
Si le parc Astérix est aujourd’hui beaucoup mis en confrontation par la presse avec « l’ogre » Disneyland Paris, il faut savoir que c’est le Disneyland original, en Californie, qui a insufflé l’idée de créer le parc Astérix à Uderzo lors de sa visite en 1981. Pour l’anecdote, 6 ans plus tôt ouvrait Europa-Park en Allemagne, suite à une visite là-aussi à Disneyland.
S’inspirant du modèle populaire du parc Californien, Uderzo imagine le parc transposé à la sauce gauloise. Certainement soucieux de ne pas refaire l’erreur de 1967, le projet reste dans un coin de sa tête pendant quelque temps, la conjoncture économique de l’époque n’étant pas la plus favorable.
La situation avance en 1984, quand Albert Uderzo, seul, Goscinny étant décédé en 1977, rencontre Patrice Tournier, travaillant dans la conception de projets immobiliers et Eric Licoys, banquier d’affaires afin de discuter du projet de parc au casque ailé.
Le trio s’entoure vite de 2 architectes, qui vont concevoir …eh bien l’architecture du parc, à savoir messieurs Michel Kalt et Jean-Michel Ruols, ce dernier étant par ailleurs initiateur de parcs de loisirs aquatiques en France, notamment à Haguenau en Alsace ou à Amnéville en Lorraine, pour arriver en 1985 où sera créer la société anonyme « Parc Astérix SA ».
A l’époque, pas de Compagnie des Alpes (qui n’existait pas encore sous cette forme), mais une vingtaine d’investisseurs dont Barclays, la GMF ou le groupe Accor. Afin de concevoir et surtout scénariser le parc, c’est une véritable « dream-team » qui sera mise en place : Albert Uderzo bien sûr, dessinateur d’Astérix depuis les débuts et scénariste depuis la disparition de Goscinny, Pierre Tchernia, réalisateur et animateur français (et qui aura un petit rôle dans Asterix & Obélix : Mission Cléopâtre), Marc Gotlib, auteur de bande-dessinées, Fred, lui aussi auteur de BD, Gérard Hernandez, acteur (connu actuellement pour son rôle de Raymond dans Scènes de ménages) et Monsieur Roger Carrel, acteur et surtout doubleur français, très connu pour être la voix française d’Hercule Poirot, de C3PO, Winnie l’Ourson, Mickey et surtout … Astérix dans tous les films d’animations excepté le dernier en date, le secret de la potion magique.
L’histoire ne dit pas si l’équipe a utilisé cette fameuse potion magique pendant les 3 ans passés sur la conception du parc.
L’emplacement sera choisi peu après, sur la commune de Plailly, notamment pour sa situation proche de Paris, et l’existence de réseaux de transport facilitant la venue depuis la capitale.
A l’époque, le site de Marne-la-Vallée n’était pas encore entériné pour le projet EuroDisneyland, un autre site en France (dans le Var) et 2 sites espagnols (Port Aventura et un autre site proche de là où se situe actuellement Terra Mitica) étant toujours en lice.
Le 1er coup de pioche se fera à l’été 87, à peine 2 mois après la validation du site de Marne-la-Vallée pour EuroDisneyland. C’est donc lancé pour un peu moins de 2 ans de travaux, sur les 155 hectares de ce que sera bientôt le parc Astérix.
Extraits du livre "Astérix et Cie : Entretiens avec Albert Uderzo" aux éditions Hachette. Photos fournies par RomainFanatix
Vidéo des travaux à la fin des années 1980, on y voit une image qui va nous intéresser ensuite
Démarrage difficile
Nous sommes donc en 1989. Le parc Astérix fait parti des 5 parcs à ouvrir sur le sol français entre 1987 et 1990. 2 millions de visiteurs sont attendues pour cette première saison.
Et malheureusement, cette première aventure d’Astérix et le parc d’attraction va connaître quelques déboires.
Déjà, le parc est victime de son succès. Les capacités d’accueil sont dépassées, les parkings remplis et même la bretelle d’autoroute est pleine. Il faut savoir que lors de l’ouverture, le 30 avril 1989, le parc comportait 5 zones et à peine une vingtaine d’attractions et spectacles. Or, 2 vont poser problèmes.
La 1ére fut le Tohu Bohu. Peu d’informations filtrent sur le constructeur mais il s’agissait d’un Polyp. Le manège souffrait à priori de problèmes de conceptions et/ou installations, et il fut "remplacé" en 1995 par l’Hydre de Lerne, de chez Gerstlauer (bien que basé sur des plans Scharwzkopf, mais ceci est une autre histoire), sur le même emplacement. On ne sait pas quand l'attraction a fermée, mais passé 1989, plus aucune mention de cette attraction ne sera visible.
La 2nde s’inscrit dans la même continuité, tout en étant aussi mystérieux voir plus. Dans la zone à travers le temps se trouvait un 1er « train fantôme » (quoique le terme dark ride serait plus approprié », nommé l’Apocalypse. Basé sur la légende de l’apocalypse de l’an Mil, qui mènerait à la fin du monde, en faisant débarques démons et monstres, l’attraction n’a possiblement jamais été ouverte au public ! Très peu d’informations solides circulent sur ce dark-ride. Tout ce que l’on sait c’est que l’entrée se faisait par la bouche du monstre (et qui servait de sortie à Transdémonium). Les rumeurs les plus persistantes sur la fermeture (voir la non-ouverture) du ride font état d’une inflammabilité accrue des décors. Malheureusement, il est très difficile d’en savoir plus.
Avec 2 attractions posant problème, la capacité du parc ne s’en trouve pas améliorée. Pire, le parc sera obligé de fermer ses portes plusieurs fois pour cause de capacité maximale atteinte ! Bien que le terme fut loin d’exister à l’époque, le bad buzz se crée et les visiteurs boudent le parc.
Au final, sur les 2 millions prévus, seulement 1 340 000 personnes se déplacent.
Le parc subit déjà des difficultés financières, et l’ombre d’une fermeture passe au loin. Il faut rappeler qu’à la même époque Zygofolis et Mirapolis venaient d’ouvrir (1987) et étaient déjà en difficulté (Ils fermeront d’ailleurs en 1991) et que Big Bang Schtroumpf (devenu Walibi Schtroumpf, puis Walibi Lorraine, puis enfin Walygator), ouvert la même année que le PA, ne s’en sortait pas tellement mieux.
Pour l’année 1990, le parc investit 10 millions d’euros afin de palier à ces problèmes. Nouveaux restaurants, nouveaux aménagements et surtout nouvelles attractions. Ainsi les chaudrons, la petite tempête, le mini-carrousel et le Trans’Averne viendront compléter l’offre du parc. Cela fonctionnera, car en 1990, ce sera 1 453 000 visiteurs qui se prendront pour des gaulois, avec un chiffre d’affaires s’élevant à 40 millions d’euros. 1991 sera dans les mêmes eaux, avec quasiment le même nombre d’entrée.
Disneyland, encore
1992. Le parc a encore investi 3 millions d’euros dans ses infrastructures, avec notamment l’ouverture de Nationale 7, un circuit de tacots en provenance de chez Mack Rides. Le parc, 4éme européen en termes de fréquentation à l’époque, se rapproche alors d’Efteling, d’Alton Towers et d’Europa-Park, dans l’idée de créer une association de parcs, afin de résister encore et toujours à l’envahisseur…
Qui ne sera pas romain pour une fois, mais américain !
Et oui, le 12 avril 1992, celui qui s’appelait encore à l’époque EuroDisney ouvre ses portes. Et les conséquences sur Astérix seront catastrophiques.
-30% de fréquentation (soit 990 000 visiteurs) et -17% de chiffres d’affaires. Ces chiffres font craindre à une faillite. Toute porte à croire que le Parc Astérix suivra ses collègues français de Mirapolis, Zygofolis et le Parc de la Toison d’ Or dans la dégringolade (Big Bang Schtroumpf ayant entre temps été « sauvé » par Eddy Meeùs, fondateur de Walibi). Le parc est donc obligé d’appliquer des restrictions budgétaires, avec notamment des licenciements.
Mais l’effet Disneyland Paris n’est pas que négatif. Cela permet aux ménages français de se familiariser avec le concept de grands parcs d’attractions. De plus, le héros français, ayant son propre parc, en France, et géré par des français, possède une meilleure cote de sympathie auprès du grand public, face au consumérisme américain. Si Mickey gagne (péniblement, mais ceci est une autre histoire) la bataille des chiffres, le gaulois gagne presque celle du cœur.
Et donc contre toute atis attente, en 1993, ce sont 1 180 000 irréductibles qui viennent « défendre » ce petit village d’Armorique (bien que situé en Picardie).
Le ciel ne lui est pas tombé sur la tête !
1994 voit l’ouverture de la zone grecque, avec l’arrivée de la 4éme montagne russe du parc, Le Vol d’Icare. Si ce modèle Hornet de chez Zierer ne marquera pas forcément le monde des montagnes russes, il aidera néanmoins le parc à passer un cap. Pour la 1ére fois, le parc est rentable !
Pour fêter ça, le parc inaugure la zone Grecque. Qui était alors un peu vide, vu qu’il n’y avait que Le Cheval de Troie, le Delphinarium et … bah Le Vol d’Icare, alors tout beau tout neuf. Cela suffira à faire venir du monde, le parc dépassant cette année-là les 1.5 millions de visiteurs !
1995 ? C’est 1.8 millions de gaulois et autres ethnies qui se pressent dans le parc. Sûrement bien aidé pour l’ouverture de l’Hydre de Lerne, qui, si vous avez suivi, remplace le Tohu Bohu qui était à cet emplacement.
Néanmoins, c’est certainement l’ouverture de Menhir Express, un flume ride Hopkins, qui aura fait croître la fréquentation du parc ! Ouvert en remplacement de … pas grand-chose en fait, le lieu était alors un point d’eau circulaire, avec une allée passant d’un côté. Ce flume est assez inédit par plusieurs aspects. Déjà, le parcours se fait majoritairement en hauteur (ce qui depuis 2012 offre des perspectives très sympathiques), ensuite on trouve une 1ére descente dans le noir, sur rails et avec bosse pour finir par une seconde chute, haute de 13m. Et là où le parc a été fort (et pas qu’en éclaboussures sur le ride !), c’est de proposer une théma totalement ancré dans l’univers de la BD ! Et oui, au lieu de faire comme tout le monde, ce ne sont pas des bûches qui arpentent les 620m du parcours, mais des menhirs ! En effet, Obelix, livreur de menhir de son état, a voulu se mettre à l’export, et a du trouver un moyen de faire transiter les monolithes. Chose faite en les faisant flotter ! On retrouve donc dans la file tous les bureaux et autres endroits propre à faire tourner un service de livraison un peu particulier, tout en gardant les anachronismes et autres jeux de mots propres à Astérix. Une très belle réussite !
1996 voit la fréquentation stagner, malgré l’ajout des chevaux du Roy, petit carrousel dans la zone à travers le temps, et surtout du spectacle Main Basse sur la Joconde dans cette même zone. Ce spectacle met en scène le vol fictif du célèbre tableau de Leonardo Da Vinci La Joconde dans le port du Havre (que l’auteur connaît plutôt bien) dans les années 30. Mêlant comédie, action et cascades, ce spectacle, pouvant accueillir jusqu’à 2000 personnes aura coûté l’équivalent de 6M d’€ et aura été une réussite, jouant d’une belle côte de popularité.
L'entrée et la scène du spectacle Main basse sur la Joconde
Tremblez devant la fureur des dieux !
1997. Pour tout coaster fan, cette date a une signification particulière. En effet, le parc ajoute une nouvelle montagne russe dans le parc. Sauf qu’il ne s’agit pas cette fois d’un Zierer. Mais d’un wooden coaster du nom de Tonnerre de Zeus.
Et le parc n’a pas fait dans la demi-mesure. 30m de hauteur (le second plus haut d’Europe à l’époque, et toujours le n°10 à l’heure actuelle), le plus rapide d’Europe avec 84 km/h (n°8 en 2019), et le plus long avec ses 1233m (4éme aujourd’hui). Et le 2nd français après Anaconda de Walibi Schtroumpf.
Le tout intégré dans la zone grecque, avec une gare reprenant l’architecture typique, et une statue de Zeus prête à nous foudroyer, l’air menaçant ! Bon, sa culotte à fleurs (ou à pois selon les années) est là pour nous montrer que ce cher Zeus à un bon fond (de culotte ?).
Ce sont les américains de Customs Coasters International (CCI) qui se sont occupés du montage de la bête, tandis que Philadelphia Toboggan Coasters (PTC) s’est chargé de fournir les trains.
La pub de 1997. Si vous ne reconnaissez pas le coaster, normal, il ne s'agit pas de celui du parc !
Et alors ? 1 900 000 visiteurs ! Soit le record depuis l’ouverture. D’autre part, outre la réussite financière qui en découle (faut bien rentabiliser les 7M d’€ d’investissement du coaster), c’est aussi une réussite sur le plan du coaster puisqu’il se classera 2nd en 97 et 98 puis 1er de 99 à 2001 au Mitch Hawkers Wooden Roller Coaster Poll, et sera vainqueur aux Ultimate European Theme Parks Awards en 2002, 2003, 2004, 2005, dans la catégorie meilleures montagnes russes en bois d'Europe !!
Bref, une grosse réussite qui ne manquera pas de faire parler du parc à l’internationale.
A noter aussi l’arrivée cette année-là de La Rivière d’Elis, un petit round boat ride situé tout près du monstre en bois, du constructeur Mack.
D’un point de vue financier, le parc rentre en bourse, afin de pérenniser ses investissements.
1998 est logiquement une année assez calme. En effet, on ne peut pas vraiment s’offrir un gros coaster tous les ans. La nouveauté de l’année est Les Espions de César, un Pedal Car en hauteur permettant d’avoir une vue sur le village d’Astérix. L’effet nouveauté de Tonnerre de Zeus retombe légèrement et le parc reçoit 1.7 millions de visiteurs.
Par contre, les prémices d’un changement se font sentir. En effet, le parc rachète alors le grand aquarium de Saint-Malo. Ceci et l’introduction en bourse sont le début d’une action qui se concrétisera en 1999.
10 ans, déjà !
Cette année marque l’anniversaire des 10 ans du parc. Et, le parc s’est donné les moyens de ses ambitions.
Premièrement, l’Oxygénarium. Ce toboggan en bouées des canadiens de White Water West, qui vient compléter l’offre en attractions aquatique possède un thème assez étrange, et qui n’a aucun rapport avec l’univers de la BD. Situé dans la zone à travers le temps, il s’agit d’une machine inventée par Ferdinand de Teffélé en 1900 servant à purifier l’oxygène en allant chercher l'air pur au sommet de l'attraction. Le thème est présent uniquement à l’entrée de la file, dans la gare et sur le lift. Le parcours de 600m ne consiste que de virages en descente, avant le splash final. Malgré tout, le ride recevra un THEA Award de la meilleure attraction avec budget restreint en 2001.
On notera aussi que l'attraction La Balade d'Astérix, tow-boat Ride dans la zone La Gaule, et qui relate une partie des aventures de nos héros, change de nom pour Epidemaïs Croisiéres.
Du concept au produit final, il n'y aura eu que peu de changements
Là où les choses deviennent intéressantes, ce que cette année-là voit l’ouverture du 1er hôtel du parc, les 3 Hiboux. Construit en pleine forêt à l’arrière du parc, vers Tonnerre de Zeus, il propose une centaine de lits disponibles, en plus d’un accès dédié au parc. Ces ajouts permettent au parc de dépasser pour la première fois les 2 millions de visiteurs.
D’un point de vue « business », cette année est elle aussi très importante car le parc fusionne avec le musée Grévin à Paris. De cette fusion naîtra Grévin & Cie, dont le but est de devenir le 1er groupe de loisirs français.
2000 suivra sans nouveautés, et la fréquentation retombera légèrement.
L'hôtel propose une nuit au cœur des bois, dans tous les sens du terme !
Le retour de la souris
2001 voit plusieurs choses se passer.
Déjà, les travaux du 2éme parc du resort Disneyland Paris battent leurs plein, en vue de l’ouverture en 2002. Forcément, l’ouverture n’est pas forcément vue d’un bon œil par les dirigeants du parc gaulois qui pensent la concurrence se renforcer.
Du coup, par anticipation, le parc dégaine une nouvelle montagne russe : La Trace du Hourra.
Construit par la société allemande Mack Ride, ce Bobsleigh Coaster, situé en face de Menhir Express, est un des plus grands du genre avec 900m de parcours, et le plus haut tout court. Comme la dernière nouveauté, le thème n’est pas en lien direct avec Astérix, car il fait référence à la découverte d’un moyen de s’amuser par nos ancêtres préhistoriques, en glissant sur des luges improvisées. Du coup, il s’agit aussi d’un des rares coasters du genre à ne pas être blanc ou en lien avec les sports d’hiver. Cette nouveauté permettra de rester sur la bonne lancée en termes d’affluence, avec plus d’1.8 millions de visiteurs.
2002 arrive, et les Walt Disney Studios avec eux. La nouveauté datant de 2001, le parc s’attend à souffrir.
Or il n’en sera rien ! Le relatif échec du 2nd parc américain permettra au parc de voir 1 700 000 personnes rentrer, soit 100 000 de plus que ce qu’ils avaient prévus ! En plus de cette bonne performance, un autre événement viendra ancrer le parc dans le futur.
Le groupe Grévin & Cie sera absorbé par la Compagnie des Alpes, gros opérateurs de remontées mécaniques (d’où le nom) afin de créer CDA Parks, qui s’imposera comme un acteur majeur du divertissement en Europe.
En 2003, le parc continue d’investir. Et tel le phénix qui renaît de ses cendres, le parc veut avoir son « train fantôme », ou chariots fantômes devrais-je dire. C’était en effet le 1er nom de l’attraction avant de changer pour Transdémonium.
L’attraction emprunte beaucoup à son bref successeur. Même emplacement (ou presque), réutilisation de la gueule du monstre pour la sortie (qui elle marquait l’entrée à l’époque), et même thème sur la peur de l’An Mil. En effet, à cette période, les gens étaient angoissés à l’idée qu’une fois passé l’an 1000, les démons et autres créatures de la nuit viennent terroriser la populace (soit la version moyenâgeuse du bug de l’an 2000).
Le scénario fut créé par Jean-Marc Toussaint, déjà à l’œuvre sur la trace du hourra, et est le suivant : Jehan des Ténèbres, alchimiste de son état, afin de prévenir l’apocalypse de l’an Mil, fut chargé d’enfermer les démons dans les oubliettes de son château. Afin de les maîtriser, il leur promit de leur apporter des lots d'humains dans les méandres du château, afin qu'ils puissent exercer leur principal talent : faire peur. Son acolyte, Mario, pantin sans vergogne, sera leur guide.
Mario, c’est la marionnette qui nous accompagne tout au long des 300m du parcours. Concernant le parcours, le système de transport a été créé par WGH Transportation, entreprise allemande. La particularité de ce système de transport est qu’il fonctionne presque comme un mélange entre coaster et dark-ride. Le train est autopropulsé via crémaillère, et un système automatique de signalement de présence permettait à 13 trains de parcourir le circuit. Un système de vitesse variable était présent, faisant brusquement accélérer ou décélérer les wagons, rajoutant à l’atmosphère du ride. Certains virages prisent à vitesse relativement élevée rapprochait presque l’attraction d’une Wild Mouse ! Malheureusement, le système de transport n’était pas sans failles, et au fur et à mesure du temps, des trains furent retirés du service, le principe de modulation de la vitesse supprimé et des effets modifiés ou enlevés.
Le principal problème de cette attraction, ce que la storyline était floue. Très peu expliquée dans le parc, elle n’a jamais été vraiment comprise par les visiteurs, qui se retrouvaient parfois pantois devant ce qui leurs paraissaient être un truc sans queue ni tête. Bref, l’attraction ne fut jamais appréciée comme elle l’aurait dû.
Le passage à vide
2004 ? Rien… la fréquentation est stable, mais aucun changement à l’horizon. On pourrait presque en dire de même pour 2005, si ce n’est que le parc Astérix cède aux sirènes d’Halloween, qui cartonne dans les autres parcs.
Mais le parc veut se démarquer, et donc crée la fête des druides. Plutôt que de jouer sur la peur, les monstres et autres citrouilles, le parc veut créer quelque chose de différent dans son univers à lui. C’est donc tradition celtes et magie qui sont à l’honneur.
Cette fête sera reconduite jusqu’en 2008, et permettra au parc d’afficher une belle affluence de 1 800 000 visiteurs en 2006, sans aucune nouveauté. Malheureusement en 2006, le parc fait les gros titres suite à la noyade d’un enfant dans le raft « La Descente du Styx ». Bien que le parc ne fut pas mis en cause, l’attraction ferma jusqu’en 2008 pour que soit renforcé sa sécurité. L’immobilisme des investissements et la tragique (et mauvaise) pub que cela engendra n’aida en rien le parc…
En 2007 ? Rien non plus à se mettre sous la dent, sauf qu’en plus de la fête « druidesque », le parc ouvre pour la 1ére fois en hiver. Le parc table sur 100 000 visiteurs pour cette saison hivernale en proposant des activités telles que patinoire, spectacle sur glace ou menhir de Noël.
Malheureusement cela ne suffira pas à attirer les foules, le parc ne réalisant cette année-là que 1.55 millions d’entrées.
En 2008, afin de faire repartir les ventes, le parc rouvre son raft sous le nouveau nom de « Romus et Rapidus », l’ancien nom faisant référence aux fleuves des enfers ayant été jugé, à juste titre, trop « dur » suite à la mort d’un enfant en 2006. Mais surtout, le parc ouvre cette année-là « Le Défi de César », une mad house Mack. Plus chère attraction du parc à l’époque, avec un investissement de 12 millions d’€. Là où le parc eut une bonne idée, c’est de proposer un ensemble de préshow à 100% dans le thème du parc, où l’on se fait recruter par l’armée romaine. Afin de mener à bien notre mission d’infiltration du village gaulois, nous sommes soumis à une batterie de tests à travers 3 préshows. Ces tests réussis, nous pouvons embarquer dans une galère nous menant en Armorique. Bien entendu, cela ne se passera pas comme prévu grâce, ou à cause, d’Astérix et Obélix !
Là où cette attraction diffère des précédentes versions de Mad House, c’est que dans le show principal (la galère), des écrans ont été installés pour simuler les « hublots » de la galère. Le parc a donc créé une attraction assez unique. Malheureusement, beaucoup des décors furent mal terminés, et l’attraction dut être fermée à de nombreuses reprises pour refaire tout ça.
Malgré les défauts de fabrication de l’attraction, cela a permis, combiné avec la 2nde saison hivernale, de faire remonter à la hausse la fréquentation, autour des 1.8M de personnes.
Dans l'ordre, l'entrée, une partie de la file d'attente, les 3 salles de préshows et la salle principale
20 ans et pas grand-chose d’autres…
2009 fête les 20 ans du parc. Outre un Astérix doré sur son rocher, rien n’est vraiment à signaler sur le parc, si ce n’est que la fête des druides n’est plus, remplacé par un event Halloween « classique » nommé Peur sur le Parc.
C’est le seul cadeau que se fera le parc pour son anniversaire. On notera cependant la fermeture du théâtre de Panoramix, qui présenta plusieurs spectacles depuis l’ouverture de 1989.
La fréquentation monte néanmoins, à 1.9M, bien que des critiques commencent à émerger sur le manque d’entretien et d’investissements prodigués par le parc…
2010 et 2011 ne voient rien arriver non plus. La fréquentation baisse, des incidents avec des personnes « mal intentionnées » se produisent, le parc n’est pas au meilleur de sa forme. D’autres critiques concernant les incivilités, la baisse de qualité du parc et l’absence de nouveautés se font de plus en plus présentes. De plus, le parc annonce ne plus ouvrir à Noël. Néanmoins, des investissements pour assurer la sécurité au sein du parc sont réalisés.
En coulisses par contre, ça s’active pour la saison 2012.
Du bling bling, un gros gâteau/bateau et des tours déguisées !
Par Osiris et par Apis !
Pour reprendre la communication du parc à l’époque, 2012 va être une année pharaonique ! Pour la 1ére fois depuis 1997, le parc inaugure une nouvelle zone : l’Égypte.
Il s’agit du plus grand projet du parc. 2.5 hectares de nouvelle zone (soit 10% d’augmentation de sa surface), 20 millions d’euros de budget, et une gestation longue. L’idée de la zone égyptienne est assez vieille. En effet, le succès de la BD Astérix et Cléopâtre en 1965, meilleure ventes à ce jour, et du film Astérix et Obélix Mission Cléopâtre d’Alain Chabat (14 millions d’entrées en France, et presque 25 millions dans le monde !) font de l’Égypte un incontournable de l’univers d’Astérix.
De plus, le thème est porteur, facilement identifiable, et très fourni en jeu de mots !
Cette nouvelle zone se trouve sur la gauche du parc, entre l’univers la Gaule, et la zone A travers le temps. Elle permet de redynamiser un coin un peu « boudé » du parc. La zone sera constituée de 2 attractions. La 1ére, SOS Numérobis, se limite à une nouvelle thématisation pour Periférix, le petit Zierer (anciennement nommé Trans’Averne). Pour la 2nde, c’est un peu plus grandiose…
Oz’iris !
La magnifique zone égyptienne
Un magnifique Inverted B&M de 35m de haut, de 1000m de long, filant à plus de 90 km/h et possédant 5 inversions. Ce coaster, en plus d’être le 1er coaster à être construit depuis 2001 ( ! ) au parc, est surtout une arlésienne. Les rumeurs faisant état de son arrivée étaient présentes depuis de nombreuses années. Là où le parc a réussi son coup, c’est d’avoir un parcours unique et original, avec une thématisation du tonnerre, et fidèle à l’esprit de la BD.
Pour le concevoir, le parc a multiplié les allers-retours avec B&M pour arriver à proposer un layout unique, et bien intégré à sa zone. Ainsi, on s’est retrouvé avec le 1er Inverted sans pré-drop, le 1er inverted avec un Dive loop pour 1ére inversion, et avec le 1er inverted avec un tunnel sous-marin, une idée inspirée des splashs des Dive Coasters Bolliger & Mabillard, qui furent envisagés aussi lors de la conception. Il faut savoir que les flyings B&M furent eux aussi envisagé pendant un temps. Et en est resté le thème du vol.
Ce thème du vol se retrouve dans le parcours, mêlant, selon l’humble avis de l’auteur, passages aériens et passages plus intenses, proposant ainsi un parcours plus varié que d’autres modèles du genre. Mais ce thème se retrouve aussi dans …le thème général de l’attraction.
Plutôt que de partir sur des personnages connus, tel que Cléopâtre et Numérobis, le parc a fait le choix de partir sur un personnage beaucoup moins connu, apparu uniquement dans le dessin animé « Les 12 Travaux d’Astérix », le mage Iris. Comme tout mage, celui-ci regorge de tours de passe-passe, et nous promet de nous faire voler comme des oiseaux. De plus, cela a permis de faire une myriade de jeux de mots dans le temple d’Iris, qui sert de gare et de file d’attente.
Que l’on aime ou non le coaster, on ne peut nier que le parc s’est réveillé en 2012. Même si l’effet nouveauté n’a permis de ne faire venir « que » 1.7 millions de personnes, cela a permis de remettre le parc au centre de l’échiquier.
Et l'autre bonne nouvelle, c’est que cette année 2012 aura marqué le début d’une nouvelle ère !
Quelques photos du parcours de l'Inverted B&M et de SOS Numérobis
Les irréductibles s’activent !
2013 est assez calme. En même temps, suite au colossal investissement de l’année dernière, on ne peut pas leur en vouloir. D’autant que le parc recommence à investir, que ce soit sur des nouveautés, ou sur de la maintenance. Ainsi, si l’entretien s’était quelque peu fait léger ces dernières années, cela est corrigé. Le principal changement de 2013 fut le départ de la Ronde des Rondins, antique Tivoli Small de chez Zierer, parti prendre l’air dans les Vosges.
La raison du départ de ce magnifique coaster fut pour laisser la place à la nouveauté 2014, la forêt d’Idéfix. Construite en remplacement de la forêt des druides, cette zone enfant vois arriver 5 nouvelles attractions pour les plus petits, dont un mini flume Reverchon, un Magic Bikes, un Jump Around, un Barnyard et un Jumpin’ Star Zamperla. Cela permet la création d’une vraie zone enfant au sein du parc, fortifiant l’offre.
Les différentes attractions de la forêt d'Idéfix
2015 voit la refonte de l’arène. Mise en place d’un toit, modification de la scène, et nouveau spectacle intitulé « Gaulois/Romain : le match ». Ce spectacle mixe performances, cascades et parodie de jeu télévisé. Les efforts paient, le parc frôle les 1.9 millions de visiteurs.
L'intérieur de l'arène
En 2016, nouvelle attraction encore. C’est cette fois au tour de la Grèce antique de se voir améliorée avec l’arrivée de Disc’Obélix, un méga Disk’o Zamperla. Là aussi, cette attraction était depuis longtemps dans les cartons, étant envisagée depuis 2007 vers Romus et Rapidus. Sauf que le parc ne s’est pas contenté de la poser au milieu de l’herbe. Habillage complet du ride sur le thème des jeux olympiques, les habituels jeux de mots et anachronisme, et des effets de flammes et d’eau lors du passage de la nacelle, c’est une réalisation soignée que nous propose le parc. La période de vache maigre et de thème plus ou moins hasardeux est passée !
En 2017, c’est toujours la Grèce à l’honneur ! 5 ans après Oz’Iris, le parc annonce Pégase Express, un gros family coaster Gerstlauer. Le thème est ferroviaire, mais ferroviaire façon Astérix ! La recette maison est toujours là, les blagues fusent et cela fait mouche ! Le parc, avec cette attraction, diversifie bien son offre. En effet, les montagnes russes « familiales » étaient alors La Trace du Hourra et Le Vol d’Icare. Pas ce qui se fait de mieux, et surtout plus toutes jeunes. Pégase Express permet de combler ce manque, en proposant un coaster moderne, accessible dès 1m, proposant « launch » en avant de 0 à 50 km/h, un parcours sinueux de 900m, du mapping, et un launch en arrière suivi d’une partie backwards. Cela permet d’avoir une grande variété de sensations sur un parcours adapté au plus grand nombre. Cela permet en plus d’agrandir la zone Grecque, qui ne se limitait quasiment jusqu’alors à une simple rue.
Dans le même temps, la capacité de l’hôtel des 3 hiboux est agrandie de 50 places. Tout cela permet au parc de frôler les 2 millions d’entrées.
Les derniers ajouts de la zone grecque
En 2018, le parc investit encore.
Ouverture d’un second hôtel, la Cité Suspendue. D’une capacité de 150 places, il permet au parc de proposer une offre hôtelière de 300 lits. Intégralement fait en bois, suspendu dans la forêt derrière Goudurix, cet hôtel est une réussite d’après moi.
On note aussi l’ouverture en 2018 de l’Aerolaf, un aérobar de conception française permettant de boire un verre les pieds dans le vide à 35m de haut. Toutefois, cette attraction n’est pas opérée directement par le parc et nécessite un supplément, sur lequel le parc touche un revenu.
Malheureusement, un accident se produit sur le Transdémonium en juin lorsqu’un adolescent se brise la jambe en voulant sauter en marche de l’attraction.
Bien que le parc n’ait rien à se reprocher sur l’incident, cela va précipiter le destin de l’attraction. Mal comprise, devenue délicate à faire fonctionner depuis la faillite de WGH en 2016. D’autant plus que l’attraction était un modèle unique. De nombreux trains avaient déjà été retirés du parcours faute de pièces pour les entretenir. Décision fut donc faite de fermer l’attraction pour la saison régulière et de ne l’ouvrir que pour «Peur sur le Parc ».
De même, sans trop d’explications, Main Basse sur la Joconde ferme ses portes, après 22 ans de représentations, au grand dam de beaucoup de personnes.
Il n’empêche que le cru 2018 est un carton plein car c’est 2.17 millions de visiteurs qui se pressent dans le parc. 2018 vit aussi une annonce secouer la planète des amateurs de parcs d’attractions avec l’annonce du nouveau coaster. Mais j’y reviendrais plus tard, il est temps de conclure.
L'hôtel La Cité Suspendue et l'Aerolaf
Maintenant, et après ?
En 2019, le parc fête ses 30 ans ! Et contrairement à ses 20 ans, une nouveauté est là !
Attention Menhir, un cinéma 4D. Construit dans la zone A Travers le Temps, en remplacement du Cinématographe, le bâtiment est nommé « Les Studios Idéfix », en hommage aux véritables studios du même nom, créés en 1974 par les auteurs de la BD, et fermés en 78 à la mort de Goscinny.
Au risque de me répéter, le parc réussit son coup à nouveau. Si l’attraction en soi n’a rien d’originale, son traitement est très réussi. Cela passe par un superbe préshow façon ombres chinoises dans lequel on retrouve tout l’humour, mis au goût du jour, qui a fait le succès de la BD. Le film en lui-même reprend les voix et le design (très réussi) des deux derniers films d’animations réalisés par Louis Clichy (anciennement de chez Pixar, excusez du peu) et Alexandre Astier, ce cher roi Arthur, tout en l’agrémentant de très bonnes idées comme un écran déjà allumé lors de la rentrée dans la salle, pour ne pas couper l’immersion.
Pour renforcer son offre de spectacle, le parc réhabilite le théâtre de Panoramix pour présenter le spectacle de magie Chronos.
L'entrée de l'attraction, le préshow et des images du film, le mieux étant quand même d'y aller en vrai !
Malheureusement, le couperet tombe pour Transdémonium, fermé définitivement. L’espace sera réutilisé dans un 1er temps pour des animations, notamment de Noël qui fait son grand retour pour la saison 2019.
Malgré ces fermetures, le parc devrait exploser ses chiffres de fréquentation, ayant déjà égalé en août 2019 le record de 2018.
Et après ?
Pour 2020, un 3éme hôtel sortira de terre, les Quais de Lutèce, portant ainsi le nombre de chambres à 450. Le parc espère ainsi renforcer son offre de séjour.
Ce qui sera intéressant à suivre par contre, c’est le chantier de la nouvelle montagne russe. Après plusieurs années à investir dans des attractions accessibles au plus grand nombre, c’est cette fois vers les amateurs de sensations que le parc se tourne.
Pour faire simple, Multi/launch Intamin, avec pas moins de 4 lancements, donc 1 triple avec flèche verticale, top hat freiné de 51m de haut, 23 points d’airtimes, on aura affaire à du lourd, du très très lourd. Construit derrière le Grand Splatch et La Trace du Hourra, cette attraction devait voir le jour en 2021.
Très belle récréation de la part d'Amusement Insiders
Malheureusement, elle sera repoussée à 2022. Si nous n’avons pas de raisons officielles pour ce report, cela pourrait être lié au fait que le parc se trouve dans la forêt d’Ermenonville, qui est une zone protégée. Certains arbres pourraient être classés, et ne pas pouvoir être abattus si facilement…
Information à prendre avec des pincettes toutefois.
Merci à tous pour ce 1er article de notre série « Rollback To The Future » et rendez-vous sur Ameworld.net pour plus d’informations !
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