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3 Février 2022
Ah, les attractions aquatiques dans les parcs !
Qui n’aime pas se prendre des embruns dans la figure, voir une douche intégrale sur certaines attractions par une chaude journée d’été ?
Il est assez aisé de constater que les attractions aquatiques, tout comme les coasters, sont une valeur sûre et appréciée au sein des parcs d’attractions depuis longtemps maintenant.
C’est donc assez logiquement que l’envie de combiner les deux est apparue … mais il y a combien de temps en fait ?
Vous l’aurez compris, aujourd’hui on parle de l’histoire des Water coasters !
Avant toute chose, parlons coaster. Enfin parlons de ce qui fait qu’un coaster est un coaster.
Car en vrai, c’est un bordel monstre…. surtout quand on ajoute l’élément aqueux au passage !
Si je me permets de faire cette petite introduction, c’est que cela aura son importance un peu plus tard.
En effet, la définition du coaster est floue, très floue.
On pourrait dire que c’est un véhicule qui circule sur un rail, et qui se déplace via l’action de la gravité. Mais en vrai, certains dark ride remplissent cette condition, ainsi que certains shoots the chute ou flume.
Les puristes diront que le véhicule ne doit jamais quitter le rail, mais dans ce cas, beaucoup de rides considérés comme des Water Coasters dégageraient aussi.
Rcdb considère que ce qui fait un Water Coaster est le fait de ne pas posséder de canal plein d’eau au sommet de l’attraction, et le fait que le wagon ou le train puisse quitter le rail.
Quelle est la bonne réponse ? Ben aucune en fait …
Pour faire simple, je considérerais dans cet article en tant que water coaster une attraction qui est avant tout un coaster, donc avec des rails, et qui propose une partie splash conséquente, avec ou sans flottaison.
Je ferais ainsi l’impasse sur les Chute Ride Jinma (anciennement Golden Horse), des shoots the chute chinois améliorés, considérés par RCDB comme des coasters, mais plus proches dans l'esprit d’un Water ride.
Je ferais aussi l’impasse sur les coasters ne présentant qu’une petite zone de splash, ou sur certains flume présentant des parties gravitaires uniquement sur rails.
D’ailleurs pour cette dernière catégorie, il est amusant de constater que toutes les installations ne sont pas logées à la même enseigne. Ainsi, Big Timber Log Ride à Enchanted Forest aux USA est considéré par certains comme un water coaster à cause d’une descente, remontée et virage uniquement sur rails.
Par contre, notre Menhir Express national, bien que présentant lui aussi une descente et remontée sur rails, n’a jamais prétendu ne serait-ce qu’une seconde au titre de montagne russe …
Bref, cette mise au point étant faite, il est temps de s’attaquer au vif du sujet.
Les éléments de Splash sur les coasters sont assez vieux, étant donné que le 1er à en posséder un date de 1915 ! Il s’agissait de Jack Rabbit à Willough Beach Park aux USA.
Mais comme il ne s’agit pas d’un Water Coaster à proprement parler, nous n’irons pas plus loin.
Le 1er “vrai” ride s’apparentant au genre du Water Coaster ouvre en 1972 à Ocean Beach Amusement Park au Royaume-Uni. Mais l’on connaît plus son clone, Vikingar à Blackpool Pleasure Beach, ouvert en 1979, fermé en 2003 et retiré en 2006.
Certes, la partie aquatique est plus une petite zone de splash qu’autre chose. Mais j’ai choisi de l’intégrer car pour moi c’était la 1ére fois que l’on avait vraiment le mix entre coaster et shoot the chute.
D’ailleurs, le circuit en 0 ne sert vraiment qu’à mettre en scène la descente et le Splash, et honnêtement, un Atlantica ne fait pas vraiment mieux.
D’ailleurs, si souvent dans les woodens coasters, le splash n’est un élément parmi d’autres, ici il s’agit du prétexte à l’attraction, le propulsant ainsi dans la catégorie qui nous intéresse.
Construit en bois et fonctionnant sur le principe de la friction latérale, ce modèle tournait avec des wagons de 6 passagers, profilés pour la partie aquatique, et mesurait 21m de haut.
D’ailleurs, la partie dans l’eau servait aussi de frein, la rentrée en gare se faisant juste après et à vitesse réduite.
Si Log Ride, son jumeau, fut le dernier à fermer, il convient de souligner qu’en Inde, une variante toute en métal de ce modèle existe !
A ce stade, aucun modèle ne présente de système permettant de désolidariser le train du rail.
Notez l'ingénierie très poussée de ce truc en termes de design, de calcul des forces et d'ergonomie.
Et ce n’est pas l’autre itération du modèle qui changera la donne.
En effet, E&F Miler Industries, une société américaine déjà responsable de Big Timber Log Ride cité un peu plus haut dans cet article, va garder l’idée de son mélange entre water ride et coaster.
Si le 1er tenait plus du Flume qu’autre chose, pour le 2éme, on part sur du coaster pur et dur.
Baptisé Kersplash, ce truc est inédit sur plein de points.
Tout d’abord, il s’agit d’un modèle transportable, et à ce jour, le seul Water Coaster itinérant au monde.
Il s’agit aussi d’un coaster en nœud de Moebius, à savoir que les 2 parties ne sont qu’une.
Enfin, aucun escalier d’évacuation sur le lift, c’est osé.
Contrairement aux bestioles indiennes, ce modèle possède des roues de frictions immergées afin de faire parcourir le reste du parcours aux véhicules afin qu’ils puissent revenir en gare.
Pas grand chose de plus à dire sur ce bouzin, mise à part qu’il est SBNO 7-8 ans, et qu’il doit certainement tomber en ruine.
Et ce n’est pas non plus Premier Rides qui me contredira !
En effet, en 1999, le constructeur américain ouvre à Silver Dollar City Buzzsaw Falls, son premier modèle de Liquid Coaster.
Le layout est plus développé que sur ce qu’on a pu voir avant, tout comme la zone aquatique, qui peut intégrer des virages ou autres, bien que le wagon reste arrimé aux rails.
L’attraction sera capricieuse. Notamment les capteurs, très sensibles aux variations de hauteur de l’eau. Bien qu’un second modèle ouvrira à Linnanmaki en Finlande sous le nom de Vonkaputous en 2001, Buzzsaw Falls continuera d’affronter les problèmes techniques si bien qu’en 2003, l’attraction ferme et sera lourdement modifié par S&S pour devenir Powder Keg.
Le lift et une petite partie des rails seront conservés (sans la partie aquatique), ainsi qu’un train, devenu un élément de déco sur le toit de l’attraction.
Vonkaputous quant à lui fonctionnera plutôt tranquillement jusqu’en 2017, date de sa fermeture pour laisser la place au Launch Coaster Intamin Taiga.
Et enfin, comment ne pas parler des Water Coaster fixe sans mentionner le célèbre De Vliegende Hollander à Efteling ?
Ce coaster, tout le monde le connaît, du moins de nom.
Créé par la société Kumbak, issu d’anciens employés de Vekoma, c’est le seul et unique coaster construit à 100% par ces derniers.
100 % ? Pas tout à fait …
Bien que le concept du modèle soit plus que similaire au Liquid Coaster de Premier Rides, l’attraction aura eu une jeunesse très compliquée.
Signée en 2004 pour une ouverture prévue en 2006, l’attraction voit son ouverture repoussée d’un an en raison de divers problèmes.
Déjà, la société en charge de la construction des bateaux prit du retard, et sur les 11 embarcations prévues, quelques-unes étaient encore manquantes fin 2005. De plus, toutes les chaloupes furent plus lourdes que prévu.
Ce problème en causa un autre, notamment sur le lift et notamment sur l’anti-rollback. En effet, après s'être engagé sur le lift, le train s’arrête pour laisser le temps aux passagers d’admirer un effet spécial, puis repart. Le problème, c’est que le lift avait bien du mal à repartir … De plus, l’antiroll back prenait très cher à chaque arrêt, et s’usait bien trop rapidement.
Face à ces déboires, et voyant que Kumbak ramait pas mal pour les corriger, Efteling prit la décision … de virer la boite néerlandaise, de racheter plein pot les plans, et d’appeler Intamin pour régler le problème !
La société suisse régla rapidement le problème en dopant le lift, et en mettant des freins pour supporter le poids des trains.
L’attraction ouvre en 2007, mais pas longtemps. En effet, des problèmes de trains ne passant pas le fer à cheval, ou restant bloqués dans la zone de splash furent fréquents.
Le problème de “calage” des trains vers le fer à cheval venait que les rails frottaient trop sur les roues, et ralentissait le bateau. Afin de régler cela, le parc installa des roues en métal pour légèrement poncer les rails, avant de remettre des roues en composite comme cela ce fait sur les steels coasters.
Concernant la chaîne horizontale, c’est une autre affaire.
A l’instar de Kersplash ou des Liquid Coaster, DVH utilise des roues de friction à plusieurs endroits pour faire progresser le wagon sur le rail immergé.
Sauf sur la zone de Splash. Où c’est une chaîne. Qui fout le bordel.
L’attraction referma donc en septembre 2007 pour corriger tout cela. La chaîne fut modifiée (je ne sais pas comment) et un accès “piéton” en béton fut coulé pour permettre aux techniciens d’aller contrôler les éléments techniques sans faire un 200m brasse.
Bien que la partie coaster soit perfectible en termes de sensations, l’attraction fonctionne correctement maintenant, et garde toujours une décoration magnifique et une atmosphère envoûtante depuis sa réouverture en 2008.
Mais quand est-il de Mack dans tout ça ?
Mack Rides surprit un peu tout le monde en 1998. C’est en effet cette année-là qu’ouvrit à Sea World Orlando Journey To Atlantis, le 1er Water Coaster qui flotte !
En effet, si auparavant, comme on l’a vu, les wagons restaient solidaires du rail, ou qu’on avait affaire à des hybrides étranges, pour la 1ére fois, nous avons un vrai coaster avec des descentes abruptes et des virages relevées qui peut ensuite aller flotter librement dans un canal.
Afin de réussir cela, Mack a complètement revu le design de ses rails et de ses bogies (les éléments tenant les roues). Mais en fait pas tellement.
Ils sont en fait partie du schéma de fonctionnement d’un flume ou d’un Shoot the Chute.
C’est à dire que les embarcations ont des roues de portage sous elles (comme une voiture), et des roues latérales, le tout aux 4 coins. Les roues de portage servent à faire rouler les embarcations là où il n’y a pas assez d’eau pour assurer une bonne flottaison et les roues latérales, soit à absorber les chocs dans les méandres du canal, soit sur les lifts, descentes et zone de splash, à caler bien en ligne droite l’embarcation. La forme en \_/ du canal suffit à garder le tout sur le bon rail (même s'il n’y en a pas). Éventuellement, un petit rabat sur le haut du canal permet d’éviter à la bûche de trop se soulever pour ne pas sortir du canal.
Mack a donc pris cette base, et l’a faite évoluer tout en acier, en intégrant au passage des up-stop wheels afin de permettre des figures plus poussées.
Pour faire plus simple, on pourrait dire qu’au lieu que le bogie enserre le rail comme c'est le cas sur un coaster traditionnel, sur ce modèle, c’est le rail qui enserre le bogie.
Cela permet donc une désolidarisation du wagon par rapport au rail. Les seules problématiques étant d’une part que le bogie étant fixe, cela limite l’amplitude des manœuvres du train, et que la taille très faible de la upstop wheel, la capacité du modèle à générer de l’airtime.
En 1, le fond du canal, où roulent les roues porteuses En 2, les bords du canal, où vont se caler les roues latérales En 3, le rabat où vont se caler les up-stop wheels.
Bogie d’un WaterCoaster Mack, la faible taille de la upstop wheel explique l’incapacité du modèle à générer trop de G négatifs. Photo par Dim7303 en backstage de Krampus
Si la transition coaster-canal se fait en écartant les rails pour libérer le wagon, l’eau prenant le relais, la transition de la partie canal vers la partie coaster nécessite une précision accrue pour éviter des chocs pouvant abîmer la mécanique. Mack a résolu le problème en concevant un lift en 2 parties.
La 1ére partie est un convoyeur, comme l’on en voit souvent sur les flumes. Ce convoyeur sort le train de l’eau, et le positionne correctement pour ensuite l’envoyer sur la partie lift, qui prend le relais avec ses 3 rails.
Le convoyeur est aussi utilisé pour amener le train en gare, où il est propulsé par des roues de friction agissant sur la lame de frein, comme un coaster lambda.
Il n’empêche que le modèle a son petit succès, et est considéré comme un vrai Water Coaster. Le second modèle à ouvrir fut Poseidon à Europa-park en 2000, et 7 suivront pour porter le modèle à 9 itérations.
La dernière en date étant française, s’agissant de Krampus Expedition à Nigloland !!
Si le projet d’un Water Coaster (je parle bien du type de montagne russe, et pas du modèle Mack) était dans les tuyaux depuis un moment, ce n’est qu’en 2021 que ce dernier a ouvert.
Et avec quelques particularités.
Déjà, c’est le 1er vrai parcours custom du Water Coaster Mack. En effet, tous les autres sont soit calqués sur Skatteøen, soit des variations très minimes de Poseidon, la différence se faisant notamment au niveau du canal.
Pour le coup, Niglo a proposé un parcours custom, adapté à l’espace très restreint alloué au coaster changeant un peu la dynamique habituel du modèle. De plus, c’est aussi le seul ne proposant pas de freins de mi-parcours. C’est là aussi un souhait de Rodolphe Gélis, arguant que l’impact en termes de débit serait limité, et que le fait de ne pas être freiné avant la grande descente serait plus intéressant en termes de sensations.
Enfin la dernière évolution est la modification des rails.
La forme particulière des rails Mack faisait qu’ils nécessitent pleins de supports. Autant de place au sol que Nigloland n’avait pas, le coaster étant construit en partie sur une route de service et le parking de son hôtel. Afin de rigidifier le rail, Mack a adapté son rail tri-tube au Water Coaster et ainsi, réduit le nombre de poteaux.
A noter une petite particularité dans la gare. La portion de voie destinée au déchargement est aussi le transfert track ! Un gain de place astucieux.
Photos du garage et du transfert track de Krampus par Dim7303. Sur la photo de droite, les panneaux en bois dissimulent le garage aux gens qui débarquent, car c’est à cet endroit qu’a lieu l’unload.
Pour plus d’infos sur le coaster, n’hésitez pas à lire le compte-rendu de la journée d’inauguration par Dim 7303 et RomainFanatix sur le forum !
Mack proposa ensuite un dérivé du modèle, le SuperSplash.
Pour le coup, le principe se rapproche plus de l’ancêtre Vikingar, et d’un shoot the Chute, la partie coaster se limitant à une petite descente, souvent en arrière via l’installation de tables tournantes, et à la grande.
A noter que le prototype ouvert en 2003, sobrement nommé SuperSplash à Tusenfryd en Norvège, propose la petite descente dans l’axe du lift, et un grand virage à plat pour faire demi-tour avant la descente finale.
Mais ce modèle n'offre que peu de libertés dans le design du layout. Mis à part le proto dont je viens de parler, tous ont le même layout, avec parfois le retrait du petit bunny hop avant l'amerrissage (Journey To Atlantis à Sea World San Antonio par exemple). Et avec l’exception de SuperSplash à Plopsaland De Panne.
En effet, celui-là n’est pas considéré comme un coaster sur RCDB !
En effet, la partie “coaster” se limitant à la descente et au bunnyhop précédent le splash…
De quoi relancer le débat sur ce qui fait un coaster ou non …
Pour le moment, on ne sait pas trop ce que va devenir le modèle, la dernière commande en date étant celle du Pal, qui l’a modifiée pour acheter un vrai Water Coaster Mack à la place !!
Et qui c’est qu’a voulu sa part du gâteau ?
Si d’autres constructeurs proposent des flumes améliorés (je pense à Zamperla avec son Super Flume Ride), seul un autre constructeur que Mack propose un vrai Water Coaster, Intamin !
En effet, Intamin, toujours soucieux de proposer du choix, s’est très fortement inspiré de Mack pour sa variante de Water Coaster. A ceci près, qu’ils se sont fait les dents sur des Flumes dans un premier temps…. Comme quoi, la filiation n’est jamais très loin.
Sous des airs très similaires, la version suisse possède pas mal de différences. La plus flagrante étant l’ascenseur vertical pour amener les bateaux à 40m de hauteur ! Ce lift était déjà présent sur Pilgrim’s Plunge à Holiday World pendant sa courte vie.
D’ailleurs, les bateaux et le système remplaçant les upstop wheels aussi sont issus de Pilgrim’s Plunge (et aussi Snake River Falls à Cedar Point, lui aussi flume à la durée de vie réduite). Afin d’alléger les rails, aussi bien visuellement que techniquement, Intamin a opté pour une solution inédite afin d’empêcher les bateaux de s’envoler.
Une structure métallique en forme de T vient se caler au centre du bateau. On le voit bien sur la photo ci-dessus, c’est la partie plate au centre du rail. Une fente aménagée dans le bateau permet à ce T de laisser avancer le bateau, mais de le retenir sur des mouvements de bas en haut. Le rail n’a donc qu’un tube par côté pour les roues porteuses, et un autre pour les latérales. Enfin, l’on peut noter en bateau en 2 parties, permettant une flexibilité de ce dernier (toute relative il va de soi) et donc plus d’aisances dans les mouvements.
4 exemplaires Intamin sont pour l’instant sortis de terre depuis 2012.
Vous noterez peut-être que je n’ai pas mentionné l’Aquatrax de chez nos amis helvètes.
Ce modèle, produit à un seul exemplaire (Atlantis Adventure ouvert en 2003 à Lotte World, en Corée) est pourtant très célèbre mais n’est absolument pas un water coaster !
En effet, bien que le nom du modèle puisse induire en erreur, l’eau présente n’est plus là que pour la thématisation, à travers des plans d’eau que le wagon survole, ou la présence de quelques jets d'eau. Bref, plus des “éléments d’eau” comme je le disais plus haut, que vraiment un coaster aquatique.
Je pourrais simplifier l’idée en disant d’Atlantis Adventure, que si aucune eau n’était présente, il fonctionnerait absolument sans problèmes !
La même idée pourrait se poser sur un autre type de coaster, les swing thing du constructeur américain Setpoint. Les quoi ?
Mais oui, vous savez si vous avez déjà joué à RCT3, les petit suspended avec des réservoirs d’eau que l’on peut lâcher bien sadiquement sur les visiteurs en dessous de nous !
On en trouvait un notamment à Hershey Park sous le nom de Roller Soaker (to soak signifiant rincer) ou à Carowinds et on peut en rider un (mais de chez Vekoma) à Yas Waterworld à Abu Dhabi.
Là aussi, point de Water coaster, bien que la présence d’eau soit une composante intégrante du coaster. En effet, bien que l’intérêt en serait énormément réduit, si ya pas d’eau, bah le coaster il marche quand même !
Et les Power/Ultra/Giga Splash dans tout ça ?
Ah …Effectivement, en 2016, Walibi Belgium ouvre Pulsar, un PowerSplash Mack.
Si visuellement, on se rapproche du SuperSplash (rien qu’au nom), techniquement, entre ses flèches verticales, son triple launch LSM, sa station tournante, et son bassin se remplissant très rapidement, le produit final n’a plus grand chose à voir.
Est-ce un vrai Water Coaster au final ?
Je serais tenté de dire oui, mais l’on relance le débat exprimé en début de cet article.
En tout cas, le modèle ne propose pas de flottaison libre, et la partie coaster est simpliste. Mais si Rc Racer aux WDS est un coaster, alors lui aussi !
Quant au Power Loop Mack, au GigaSplash Intamin et à l’UltraSplash Intamin, ce que j’ai dit sur Pulsar marche aussi ! D’autant qu’aucun n’étant encore construit, il sera temps d’en reparler en temps utile …
Conclusion
Tenter de définir ce qu’est un Water Coaster est assez difficile, tant les caractéristiques qui font que c’en est un ou non sont fluctuantes.
Pour ma part, ma définition serait que l’eau doit être une caractéristique principale de l’engin, et que surtout, elle doit en être un élément technique.
En effet, imaginez Poséidon à EP tourner sans eau, le freinage ne sera plus actif !
Le tout, en étant bien sur un coaster avant tout !
Une chose est sûre, c’est qu’on a pas fini d’en voir pousser !