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Les a-parcs-tés

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Ici, on ne parle pas de parcs. Enfin pas trop. 

On va plutôt parler de choses qui parlent de parcs ! Que ce soit série, films, livres, sites internet ou autres, dans les a-parcs-tés, on parle de parcs d'attractions, sans parler de parcs d'attractions. 

C'est parti !

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The Imagineering Story

Il est clairement établi que Disney est plus que connu dans le monde des parcs de loisirs. Si ce n’est pas Disneyland qui fut le 1er parc d’attractions, il y a quand même un avant, et un après Disneyland. Si bien qu’on pourrait presque le considérer comme le « 1er » parc à thème.

Mais si l’on est ici aujourd’hui, ce n’est pas pour parler des parcs Disney. Enfin pas directement.

Vous n’êtes pas sans savoir que Disney, via The Walt Disney Company, ne se limite pas aux parcs à thèmes. Cela ne représente qu’en fait une partie de l’iceberg qu’est la WDC. Je ne vais pas dresser le tableau de tous les domaines dans lesquels l’entreprise est présente, mais surtout parler d’audiovisuel, et notamment de la nouvelle plate-forme de streaming, Disney +.

Créée en premier lieu pour concurrencer Netflix et consorts, cette plate-forme est disponible depuis le 12 novembre aux USA, au Canada et aux … Pays-bas, et depuis le 19 novembre en Australie et en Nouvelle-Zélande (alias la Terre du Milieu ! Oups, mauvais univers !), mais ne sera disponible que fin mars dans notre bonne vieille France…

Proposant films et séries déjà diffusés, appartenant bien sûr à l’univers Disney, la plateforme proposera aussi des contenus exclusifs sur tous les univers appartenant à la Souris (soit beaucoup). Mais ce qui va nous intéresser ici, c’est un documentaire en 6 épisodes, The Imagineering Story.

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Walt Disney Imagineering ou WDI, est comme vous le savez sans doute, la société en charge du design des parcs et attractions Disney autour du globe, ainsi que plus ou moins tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin. Ce bureau d’étude, bien que le terme soit un peu réducteur, est devenu mythique au sein du monde parconautique, et certains des « Imaginieurs » ou imagineers, des légendes.

Et c’est en gros le synopsis de cette série. Nous faire découvrir la création de l’entreprise, de ses débuts pilotés par Walt Disney himself, jusqu’à leurs réalisations récentes, tel qu’Avatar ou la version de Shanghai de Pirates of the Caribbean.

J’ai eu l’occasion de voir la série. Je tairais le comment, car il faut bien entretenir le mystère ! Et du coup, je me suis dit que ce serait sympa d’en parler, sans toutefois spoiler (ou divulgâcher s’il y a des défenseurs de la langue française, qui seront déjà bien mis à mal dans l’univers des parcs vu le paquet d’anglicismes qu’il y a), afin de laisser à tout le monde la surprise du visionnage.

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The Imagineering Story est donc un docu-série en 6 épisodes produits par Leslie Iwerks. Si ce nom vous est inconnu, sachez qu’elle a déjà réalisé pas mal de documentaires pour Disney. De plus, elle fait partie de la famille Disney, quasiment littéralement. En effet, si son père fut directeur au sein de l’entreprise, son grand-père, Ub Iwerks, est une légende de la firme.  En effet, Iwerks était ami avec Walt, et c’est ensemble qu’ils ont créé le personnage d’Oswalt le lapin, puis quand ce dernier passera de manière plus ou moins sympa à Universal, ils créeront un autre personnage un peu connu : Mickey Mouse.

Ce thème de la famille, que ce soit au sens propre du terme ou dans un sens plus large, revient beaucoup au long des premiers épisodes. C’est souvent une force, car on sent que cela tient à cœur aux personnes qui interviennent. De plus, cela permet aussi de faire remonter de jolies anecdotes, notamment en rapport avec un célèbre personnage d’un certain manoir….

On peut presque étendre ça aux protagonistes que l’on suit. Si la série suit un ordre chronologique assez évident, il n’en reste pas moins que les interlocuteurs sont de toutes les époques (quand c’est possible). Et c’est vrai qu’il est très agréable de suivre des imagineers renommés comme Tony Baxter ou Joe Rohde parler de leurs créations et de leurs idées. Mais ce n’est pas les seuls que l’on suivra. Outres différents directeurs de l’Imagineering, on aura aussi droit à quelques CEO (Chief Executives Officers), à savoir les PDG. Lesquels ? Rdv en mars !

Ub Iwerks, Joe Rohde et Tony Baxter
Ub Iwerks, Joe Rohde et Tony Baxter
Ub Iwerks, Joe Rohde et Tony Baxter

Ub Iwerks, Joe Rohde et Tony Baxter

 Tout au long des 6 épisodes, comme je l’ai dit, on suit la construction et surtout la conception des parcs. Si cela est très plaisant, on pourra quand même reprocher un manque de traitement pour certains. Que je sois clair, ils sont tous traités (hors parcs aquatiques), mais certains sont assez expédiés. Je trouve ça dommage pour ma part, mais il était à prévoir qu’une réalisation américaine favorise certains parcs plus que d’autres. Malgré cela, j’ai bien aimé voir le déroulé de la conception des parcs, leurs constructions et autres. Et à ma grande surprise, il est quand même fait mention de quelques erreurs commises à droite à gauche.

Oui car c’est pour moi un autre petit défaut du programme. C’est du Disney qui parle de Disney. Donc forcément, la prise de recul ou la mention d’erreur n’est que très peu présente. Mis à part à de rares occasions, on reste dans la « magie » Disney, sans se remettre en question. Il est vrai que je m’y attendais, et donc ce ne fut pas une surprise, mais j’aurais aimé un peu plus d’analyse ou de remises en question. Le plus marquant reste quand même le silence absolu quand à Paul Pressler, CEO des parcs de 2000 à 2002, et dont la politique inadaptée, notamment en matière de maintenance, avait causé un accident mortel sur le BTM californien.

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Reste que la mise en scène est très soignée et que les nombreuses images d’archives sont très plaisantes. Revoir certaines attractions à leurs origines, les 1ers plans et maquettes ou les 1ers dessins est très intéressants. Cela l’est encore plus pour moi lorsqu’on commence à nous montrer certains détails techniques (notamment les Audio-Animatronics) ou l’envers du décor de certaines attractions. J’ai bien aimé voir les 1ers essais de nouveaux types d’attractions, bricolées avec les moyens du bord et testées dans un hangar vide, tout en sachant ce que cela allait devenir plus tard.

Bien sûr, la plupart des attractions phares des parcs Disney sont mentionnées. Mais à l’instar des parcs, elles n’ont pas toutes la même importance au sein de la série. Personnellement, il y en a une ou 2 que j’aurais aimé voir plus longtemps être détaillées.

Je ne vais pas forcément en dire plus sur la série. Déjà, sans spoilers, il est délicat d’en rajouter, et de deux, le mieux est de la voir par soi-même pour se faire sa propre idée. Bien entendu, tout ce que j’ai écrit est mon avis, et vous pourrez très bien penser différemment.

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En conclusion, j’ai bien aimé The Imagineering Story. Certes, cela ne révolutionne pas le genre, ça reste très centré sur Disney et leur réussite, mais c’est très plaisant. J’ai appris quand même quelques trucs au fil du visionnage et j’ai particulièrement aimé certaines images d’archives ou des coulisses.

Patience, il ne reste plus que 2 mois à tenir !

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